Mittwoch, 25. März 2020

Trump, Johnson, Bolsonaro und Corona

Eine Epidemie erschöpft sich, wenn 60 Prozent der Bevölkerung
durch Ansteckung immunisiert sind. So heißt es in der allgemeinen Lehre der Epidemien. Bleibt zu verifizieren, ob diese allgemeine Lehre auch genau auf das Coronavirus zutrifft denn es ist noch nicht bekannt, wie lange die Immunität der Geheilten hält.

Da die meisten asiatischen und westeuropäischen Länder auf eine Abwehrstrategie gegen den Coronavirus setzen, die auf eine Begrenzung der sozialen Kontakte und unterschiedliche Grade von Ausgangssperren zielen, stellt sich die Frage, was die Regierungen der USA, Großbritanniens und Brasiliens dazu bewegt oder bewegte, hauptsächlich auf die Automatik der Herdenimmunität zu vertrauen und Ausgangssperren nur selektiv in den „hotspots“ zu verhängen. Es ist bekannt, dass Johnson inzwischen eine 180Gradwende verkündet hat. 

Sonntag, 8. März 2020

Sur les répercussions économiques, sociales et géostratégiques de la crise du coronavirus

Le question est clairement posée : est-ce que la crise du coronavirus va conduire sous peu à une récession économique mondiale ? D’autres se questionneront plutôt : est-ce que nous sommes déjà en récession ? Jusqu’il y a peu de temps, d’influents économistes bourgeois comme Patrick Artus de Natixis affirmaient qu’une récession serait impossible aussi longtemps que l’argent est presque gratuit et que donc les entreprises qui se trouvent juste avant l’écroulement peuvent toujours se réapprovisionner en argent frais et ce à moindre coût.

Une récession atypique ?

Les récessions périodiques sont normales dans le capitalisme. Elles se produisent en moyenne tous les 8 ans, mais avec des écarts de temps possibles assez conséquents. Elles ne sont pas toutes globales mais souvent seulement nationales ou sectorielles (Argentine, Italie (presque), Japon, automobile allemand). La récession est une cure de décrassage de l’économie, les entreprises faibles sont écartées, il y a destruction massive de capitaux. La dernière récession européenne était en 2012. Aux Etats-Unis, il n’y a plus eu de récession depuis le grand krach de 2008, qui lui-même n’était pas une récession normale mais provoqué entre autre par une gestion catastrophique de la dette privée. La récession à venir ou déjà présente sera ou est difficilement définissable parce que partiellement provoquée par une influence étrangère au cycle économique et partiellement en sursis de ce même cycle.