Sonntag, 27. Januar 2019

Certaines choses d’Esch qu’il faudrait savoir


Un argument fallacieux

Le bureau des touristes d’Esch serait mal placé et même invisible. Or, il se trouve sur la place du marché presque contigu à l’Hôtel de Ville ! Peut-être faudrait-il agrandir l’enseigne et améliorer le service d’information et de réservation qu’il fournit. Il faudrait aussi de la place pour le service des foires et marchés (sic) et le développement économique. Pour toutes ces raisons douteuses, le collège CSV-Gréng a fait voter au conseil communal l’acquisition d’une partie de l’immeuble  85, rue de l’Alzette pour 2,5 millions que le promoteur n’arrive pas à vendre et qui est resté vide.
Il faut maintenant terminer le bâtiment et il aura un local vide de moins au centre-ville. Si le collège veut racheter tous les locaux commerciaux vides aux propriétaires il seront bien contents, mais la Ville devra peut-être vendre l’Hôtel de Ville. Pour le prix de 2,5 millions et les frais d’architecture intérieure à ajouter on aurait pu acheter le cinéma Ariston. Pour sauver l’Ariston le dernier cinéma du centre (à part Kinosch) il faudra maintenant se mobiliser largement car il est menacé de démolition.

Deux tours au lieu du calme plat

La construction d’une tour de 19 étages au Boulevard Prince Henri était presque décidée avant que le collège Spautz-Kox avait retiré le projet au dernier moment pour un plan B plat au même endroit. Il faut supposer que le courage avait quitté les responsables avant les élections communales bien que la tour était vraiment un exemple d’architecture audacieuse et valeureuse. On craignait que l’opposition minoritaire de certains aurait pu s’étendre. Il y a quelques jours, le conseil communal vient d’adopter un PAG (voir sur le site communal sous « Parc Lankelz ») près de la bretelle qui mène du Boulevard G.D. Charlotte vers les autoroutes un autre PAG contenant une tour landmark de 19 étages à qui on réclame également une forme à haute valeur architecturale. Des abstentions au conseil communal n’étaient pas motivées par le refus de la tour mais par les normes de surface des appartements trop réduites. Il faut protéger les locataires. Le collège actuel continue la politique rétrograde des sociaux-démocrates en matière de logement payable.

Quelques jours avant, la tour du Boulevard Prince Henri était réapparue par un artifice du promoteur qui avait introduit un nouveau projet avec de nouveaux changements. Si tout va bien, la majorité conservatrice pourra se glorifier de deux tours qui donnent une emprunte toute particulière à une ville qui a bien besoin de se relever aussi visuellement de son image de ruine industrielle.



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