Un argument
fallacieux
Le
bureau des touristes d’Esch serait mal placé et même invisible. Or, il se
trouve sur la place du marché presque contigu à l’Hôtel de Ville !
Peut-être faudrait-il agrandir l’enseigne et améliorer le service d’information
et de réservation qu’il fournit. Il faudrait aussi de la place pour le service
des foires et marchés (sic) et le développement économique. Pour toutes ces
raisons douteuses, le collège CSV-Gréng a fait voter au conseil communal
l’acquisition d’une partie de l’immeuble
85, rue de l’Alzette pour 2,5 millions que le promoteur n’arrive pas à
vendre et qui est resté vide.
Il faut maintenant terminer le bâtiment et il
aura un local vide de moins au centre-ville. Si le collège veut racheter tous
les locaux commerciaux vides aux propriétaires il seront bien contents, mais la
Ville devra peut-être vendre l’Hôtel de Ville. Pour le prix de 2,5 millions et
les frais d’architecture intérieure à ajouter on aurait pu acheter le cinéma
Ariston. Pour sauver l’Ariston le dernier cinéma du centre (à part Kinosch) il
faudra maintenant se mobiliser largement car il est menacé de démolition.
Deux tours au lieu
du calme plat
La
construction d’une tour de 19 étages au Boulevard Prince Henri était presque
décidée avant que le collège Spautz-Kox avait retiré le projet au dernier moment
pour un plan B plat au même endroit. Il faut supposer que le courage avait
quitté les responsables avant les élections communales bien que la tour était
vraiment un exemple d’architecture audacieuse et valeureuse. On craignait que
l’opposition minoritaire de certains aurait pu s’étendre. Il y a quelques jours,
le conseil communal vient d’adopter un PAG (voir sur le site communal sous
« Parc Lankelz ») près de la bretelle qui mène du Boulevard G.D.
Charlotte vers les autoroutes un autre PAG contenant une tour landmark de 19
étages à qui on réclame également une forme à haute valeur architecturale. Des
abstentions au conseil communal n’étaient pas motivées par le refus de la tour
mais par les normes de surface des appartements trop réduites. Il faut protéger
les locataires. Le collège actuel continue la politique rétrograde des
sociaux-démocrates en matière de logement payable.
Quelques
jours avant, la tour du Boulevard Prince Henri était réapparue par un artifice
du promoteur qui avait introduit un nouveau projet avec de nouveaux
changements. Si tout va bien, la majorité conservatrice pourra se glorifier de
deux tours qui donnent une emprunte toute particulière à une ville qui a bien
besoin de se relever aussi visuellement de son image de ruine industrielle.
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